Nous communiquons à travers un désert. Nous n'habitons nulle part, nous sommes sans âge, nous sommes sans âme, nous vivons hors du temps et nous avons un passe-temps en commun; nous nous intéressons à l'inconnu.

Le charme qui opère n'est autre que le verbe. le charme de l'élégance n'est plus et seul les mots sont rois. Les mimiques, les gestes, les apparences ou même la voix sont effacés laissant place aux doigts rebondissants sur les touches d'un clavier enchaînant des phrases qui assouvissent un désir soudain (ou pas) pour celui qui les lis. on se bricole nos propres contacts virtuels. On se les bricole en se refusant de les rencontrer afin de ne pas contrarier nos idéaux bien trop prédisposés à lutter contre cette notion qui paraît bien lointaine à notre époque : le don de soi.

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Prélude :

Ô toi, qui s'invective d'un monde au nom d'une légitimité sans modestie. Sois le porte voix d'une génération au froque mi-bas. N'ai pas d'allure et crache au sol avec ta clope entre les doigts afin de te donner une contenance destylisée. Les yeux fermés comme pour simuler le goût amère d'une vie passée désarçonnée par les nombreux phosphènes qui répondent présents dès l'instant où tu crois aspirer l'engin de ta révolte. Oui, je parle bien de ton psychotrope adoré, celui pour lequel tu vibres car les vestiges de ton âme ne sont plus rien au vu de ta perversion à la tentation plutôt sournoise de ce qui, pour toi, paraît libre et sans tabou. Oui, cohortes d'infâmes qui suintent de mépris à qui sait admettre un penchant aporétique et qui, d'une dialectique miséreuse et pauvre de style, monopolisent l'attention de sorte à se gargariser d'une auto-satisfaction. Toi qui, de ton adhésion à la noocratie, transcende l'horreur en dédaignant la gente magnanime, qui, de haut de sa noblesse réécrirait des lois saines sur sa peau à l'aide d'un rasoir rouillé afin d'élire au rang suprême cet adage tant convoité : Bon sang !

Ô toi, qui fait acte de larmoiement par hypersécrétion du à cette solitude construite par tes propres abats, car tes mains préfèrent se contenter d'aller caresser ton iphone jusqu'à en développer une haine du monde où il n'est plus si simple d'aller de l'avant, toujours pour la même raison : toi et ta tête baissée sur tes applications, faisant l'impasse sur ce pourquoi tu te dépêches de rentrer, afin d'aller consulter tes mails, de sorte à espérer une attention particulière d'un inconnu en mal de toi. Cet inconnu qui, de part ses nombreux signaux lancés désespérément sur la ligne 13 du métro, ne s'est pas montré assez convainquant, toujours pour la même raison : toi et ta tête baissée sur tes applications. Cette époque où les lâches dominent mais qui, mine de rien, souffrent d'une ignorance qu'ils provoquent eux-même.


Ô, toi qui jaspine d'un discours "prolixien" à travers tous ces sites où ton mal semble s'effacer juste momentanément jusqu'à ce que ton doigt clique sur "arrêter" et assombrisse de manière irréversible l'écran sur lequel tu semblais prendre "vie". Toi qui écrit des pages et des pages d'idées superfétatoires de manière à attirer les plus souffreteux juste pour refouler ton pressentiment à toutes tes rodomontades, qui ne sont, en vérité, que des idées nugatoires jouissant d'un intérêt majeur à la définition même du mot : salmigondis.

Ô, couard, pleutre, veule, poltron, lâche qui se prétend thaumaturge nouveau, et qui, au fond, n'est autre qu'un énurésie qui ne cesse de mouiller son froque Kaporal à l'idée de se retrouver face à la réalité. De cette réalité ressort l'évidence de ton pâmoison qui se ressent au moindre oscillement d'épaule d'un air de dire : pfiout. Le néant absolu en somme.

Et puisque l'amour te semble être à l'apex du bonheur, alors sache que d'en lire tes effluves entrave chez moi un vide qui me rappel à quel point il est grand temps de stopper cet élan.

Là où l'aperception te semble être à l'aune de ton état de conscience tant la théorie de Leibnitz est aussi connu chez toi que le phytoplancton et la pollinisation qui servent à remplir tes poumons de la vie que tu méprises. Déprédation d'âmes magnanimes qui n'a d'autre moyen d'intervenir qu'en mimant un silence incertain qui sera entendu par celui ou celle qui sera écouter.

Allez, oublie tout ça, ne m'écoute plus, va t-en, mais dis-toi qu'il est grand temps de remplacer tes substituts de dépendances, car il ne suffit plus d'écrire désormais, mais bel et bien de vivre.


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Bonjour/soir,

Cher ami, (je dis «cher ami», mais c'est une clause de style destinée à essayer d'endormir votre vigilance de façon à peine honnête, car c'est en vain que l'on tenterait de déceler la moindre trace d'amitié chez moi à votre endroit) me voilà soumis à la dictature internet qui consiste à devoir s'affranchir d'un intérêt soudain à devoir baver de l'écriture à gogo derrière une description de soi plus qu'approximative, donc, je vais essayer d'écumer un semblant de vérité qui est censé me caractériser :

Je suis un goy du nord où on se tourne pour chialer. Je hais tous ces mesquins de service qui fabriquent de la souffrance afin de nous faire braire et ainsi pouvoir avoir plus de faciliter à nous "raqueter". Cette gêne qui m'insupporte depuis l'époque où dans mon livre d'histoire-géo de première n'était raconté QUE l'histoire de la seconde guerre mondiale et non l'histoire de France. Cette gêne je n'arrivais pas à l'identifier, je n'arrivais pas à y mettre une origine ethnico-culturelle

Le cinéma sans retenu qui a fait naitre l'explosion émotionnelle. Même dans les jeux télévisés les gens n'ont plus aucune pudeur, plus aucune retenue. Les séries, les films, les jeux, même les émissions ne sont que des spectacles orchestrés par des gens du réel formé à jouer les acteurs en sur-jouant l'émotion. On le voit également dans les enterrements goy ou du sud de la méditerranée ou il y a pleurnichage, youyou et hurlement d'un coté, et retenu, pudeur et respect de l'autre. Quand on parle on ne touche pas les gens, on ne se met pas à 3cm de leur bouche, on ne parle pas fort et toute cette vulgarité émotionnelle qui vient en grande partie des séfarades judéo-méditerranéens ne me convient pas, ce n'est pas mon monde à moi qui est plutôt celui de la retenu et de l'émotion subtilement cachée par un effacement romanesque afin de ne pas balancer mes ressentis au visage des autres. Deux mondes qui s'entre-choquent et qui finit par gagner du terrain d'autant que les nouvelles générations deviennent aussi vulgaire que ça. À un moment donné, il faut choisir, on est soit du coté de pierre Desproges, soit du coté de Gad Elmaleh.

Cette société, la société dans laquelle on vit, a besoin de criminels comme Albert Fish, Landru ou même Shipman Harold pour donner un visage au mal qui l'habite et le tenir à distance. La société d'aujourd'hui a besoin de ces images de caves transformées en cachot pour ne pas avoir à regarder dans toutes ces maisons où la violence montre son visage lisse et bourgeois. De cette même société résulte un axiome sur lequel il est bon de se "pencher". Cet axiome n'est autre qu'un point de vu qui est de se dire que là, dehors, il y a des milliers et des milliers de personnes qui mènent des vies de désespoir criant et sournois, au cours desquelles elles travaillent de longues et pénibles heures pour un emploi qu'elles détestent afin de leur permettre d'acheter des choses dont elles n'ont pas besoin, de sorte à impressionner des gens qu'elles n'aiment pas, le tout imbibé d'un comportement qu'elles haïssent à travers des sentiments qu'elles exècrent mais qui leur semble bon d'adopter pour continuer à adorer les anxiolytiques tant idôlatrés dans ces moments de vides absolus. La dictature du travail doit cesser et de cette induction, voici "ma" solution :

Journée type :

- se réveiller bien reposé, après une bonne nuit de sommeil
- prendre une bonne douche bien moussante
- faire l'amour
- promener le chien et/ou caresser le chat et/ou bécoter le perroquet.
- prendre le petit-déjeuner avec ma femme et mes enfants
- refaire l'amour
- conduire les enfants à l'école en allant au travail
- travailler trois heures
- Aller à la bibliothèque et se ressourcer via un livre philosophique
- travailler à nouveau pendant trois heures
- retourner à la maison pour dîner avec ma femme et mes enfants
- méditer pendant une demi-heure [Yoga, étirement, relaxation]
- faire l'amour
- promener le chien, refaire l'amour
- aller au lit

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La poésie est plus pour moi dans un arbre millénaire que dans les déhanchements verbaux de ces raconteurs d'enthousiasmes et de misères intimes, plus dans le regard d'une femme profond comme une abysse que dans les apitoiements pitoyables d'anciens adolescents pleurnichards et désespérés qui mouillent encore leur couche et qui miaulent à la moindre flatulence que la vie leur offre. J'imagine que ces flatulences que la vie aime nous balancer en pleine gueule, parfois, n'est autre qu'un Dieu absent qui se réjouit à l'idée d'aller faire du shopping au milieu de quelques nuages sagement gardés par les anges. J'imagine aussi que je dois occuper dans son esprit (à Dieu) la place exacte qu'occupe la famine en Irak dans l'esprit de Patrick Bruel. De cette éventualité, que Dieu me pardonne si mon esprit vagabonde trop loin parfois, mais qu'il n'ostracise pas mon âme car la "pureté" qui en émane se trouve habillée par les saintes écritures :

"La marche des vertueux est semée d%u2019obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l%u2019%u0153uvre du malin. Béni soit-il l%u2019homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu%u2019il guide dans la vallée d%u2019ombre de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J%u2019abattrai alors le bras d%u2019une terrible colère, d%u2019une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l%u2019éternel quand sur toi, s%u2019abattra la vengeance du Tout-Puissant !" Ézéchiel 25/10. [Pulp Fiction : Jules Winnfield : Samuel L. Jackson]

Pour rester cohérent avec moi même et continuer à insuffler un peu de moi à travers vous (en supposant que vous soyez toujours là), il faut savoir que le symbole du Christ n'est pas la croix mais le poisson. En effet, le nom et le titre du Christ en grec donne : Issoués CHristos Théou Uios Sotèr, soit : ICHTUS qui veut dire : poisson. D'où mon signe. J'organise une soirée plancton au bocal de la sardine tous les vendredis, si ça vous dit.


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Actualité :

"Que peut-il ? Tout. Qu%u2019a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l%u2019Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n%u2019en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène :

il fait rage, il touche à tout, il court après les projets; ne pouvant créer, il décrète; il cherche à donner le change sur sa nullité; c%u2019est le mouvement perpétuel; mais, hélas ! Cette roue tourne à vide. L%u2019homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes,les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l%u2019argent, l%u2019agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu%u2019il les satisfasse. Quand on mesure l%u2019homme et qu%u2019on le trouve si petit et qu%u2019ensuite on mesure le succès et qu%u2019on le trouve énorme, il est impossible que l%u2019esprit n%u2019éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l%u2019insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l%u2019absurde, d%u2019un homme médiocre échappé."

Victor Hugo (Napoléon le petit)

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Je dois vous laisser, je dois vérifier si les plumes des anges tétraplégiques sont imperméables aux sarcasmes; même au Paradis, quand il pleut des roubles, les malchanceux n'ont pas de sacs !

Quant à vos bons sentiments à mon endroit, j'avoue que je me méfie un peu ! Faut toujours s'interroger sur les types qui vous veulent du bien. Remarquez que je ne vous accuse pas. Pas du tout ! Mais faudrait m'en dire d'avantage de votre confession si vous désirez l'absolution.




Turlututu chapeau pointu

Une bonne fermière en plein Rwanda,
Qui était Hutu de surcroît,
Quitte sa case et sa grande smala
Pour le marché de Kampala.

Elle veut honorer sa tribu
D'un beau chapon gras et dodu.
Mais elle était peu fortunée,
Et le marchant Tutsi, rusé,
Refusa de baisser le prix
Du chapon qu'elle avait choisie.

La fermière se met sans tarder,
À négocier sans flemmarder
Disant : "me le donnerais-tu"
"À moi ta cliente dite Hutu
Contre une bonne petite gâterie
Sur ton ravissant bengali ?"
De là le vendeur s'émoustille
d'un désir fou qui le titille
et accorde à sa bonne cliente
le droit de durcir sa charpente

Se sentant toute épanouie
Aussitôt la bougresse s'enfouit
Et se cale bien sous le boubou
extirpant la sève du bambou.
"Gagné !", s'exclama l'innocente
La bouche encore toute irritante
À moi la volaille bien dodue
Dont je suis loin d'avoir perdu
Le marchant sous un ton acerbe
Répond : "Que Nenni femme Hutu !
Car comme le dit notre proverbe :
"Turlute Hutu, chapon point eu !"

• Passe-temps: Lecture, sport, lecture, lecture...
• Intérêts: Atterré ? Pas encore...
• À quelle école ou université avez-vous étudié? Du gag (Diplômé de la grande école MTS (Mouille Ton Slip))
• Est-ce que vous avez des enfants?: Non
• Est-ce que vous désirez avoir des enfants?: Indécis
• Est-ce que vous fumez? Non-fumeur(euse)
• Est-ce que vous consommez de l'alcool? À l'occasion/Socialement
• Films favoris: The machinist, Midnight express
• Livres favoris: Conjuration des imbéciles, Les morts on tous la même peau, J'irai cracher sur vos tombes
• Voyages que vous avez faits: Avion, TGV, Bus, Métro
• Émissions TV favorites: Carla&Sarko (saison 2)

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