t si j%u2019étais le plus moche, les traits les plus vilains de la terre,
que je n%u2019avais que mes yeux pour moi,
Ton regard bien né, pourrait il porter regard, sur un sujet si plat ?

et si c%u2019était l%u2019inverse, sècheresse dézonant dans la tête,
homme, a la sculpture parfaite,
ombre chinoise d%u2019oiseau noble, d%u2019un apollon;
qu%u2019on trouve glissé d%u2019égo, dans des pages puant la consommation ? %u2026

Peut etre que t%u2019aime que l%u2019autocollant, que tu t%u2019es fait de moi,
des lignes subliminales, que tu fais vriller en vagues,
dans les mers tortueuses; agitées en sillon,
de tes neurones fiévreux, en pleine émulation %u2026

Peut être que tu m%u2019as rêver; que si tu me voyais,
que si tu me vivais de tes faux yeux,
tu me laisserai tombé%u2026

trop d%u2019épreuve a vivre avec un seigneur;
qui a toujours vécu la guerre,
les armes collés dans les mains, qui aime sans retenue,
qui n%u2019aime que comme un homme, un vrai de la bataille,
qui n a que mots forts et paire d%u2019yeux,
pour te voir tout en détails.

peut être que tu t%u2019enfuirais,
que tu me laisserai dans les ombres,
car tu préférerai ce clone, que t%u2019as accouché de moi .

Alors que toi oui toi, petit bout de femme tremblante, aux grands yeux larmoyants,
si tu perdais tes cheveux, jte les ferai repousser,
puisque je possède, les clés du vivant.

si tu devenais grosse et moche, restant la plus belle dans mes lignes,
je te mettrai au sport, dans mes bras endurant,
car l%u2019amour en catastrophe, tu sais, on en casserai des bancs.

Même dans la maladie, raccourci d%u2019une jambe,
ou même laminée d%u2019esprit, après un accident;
qui t%u2019laisserai en rupture, que tu baverai tes mots
recrachant pathétiquement les miens,
même dans les pires laideurs, qu%u2019offre les affres de nos vies,
on ne ferait que peau neuve.
car mes yeux te voient au delà de l%u2019âme,
au delà du corps au dela du dela,

même si je te verrai pas vieillir, vieille peau asséchée;
par les moments intenses, qu%u2019entrainent les chaires qui s%u2019aiment,
outrepassant leurs droits, qui s%u2019usent jusqu%u2019à la fin.

il y en a toujours un qui prend le bateau le premier,
j%u2019embarquerai , pour t%u2019attendre à nouveau,
là où les corps ,n%u2019ont pas leurs petits papiers.
là ou tu serai la plus laide et la plus belle, en deux notions semblables%u2026.

Je t%u2019aime, Je te déteste, Jte hais, Mais ce qui ne varie jamais c%u2019est quand je te promet.

Que je te promet dans le vrai,
pas celui des prisons d%u2019yeux,
qui n%u2019aiment que les lignes qui se tordent,
qui discordent entre elles, pour te faire naître sale.
Je ne te vois pas de ces yeux puérils; qui n%u2019aiment que les chaires molles.
Nous deux pôles opposés, ressens tu comme moi le fluide ?
yeux de complétude, mais tu ne peux savoir .

M%u2019aimes tu de ces yeux là ?
d%u2019ses yeux qui ne savent pas lire ce qu%u2019ils voient.
et tu d%u2019ces yeux qui sentent au dela du dela ?
d%u2019ces yeux qui sentent aquilin, odorat,
qui chargent une image derrière l%u2019image, le rendu ému en sépia%u2026

Me ressens tu comme une aveugle,
qui ne peux plus voir les bords.
Pour moi comme le paradoxe d%u2019la vie inventée par la vie,
Insoluble sans fond, je te vois à l%u2019insomnie.
Me vois tu de ces yeux qu%u2019on arrache,
quand ils ne veulent plus voir l%u2019aimer ?
Me sens tu comme si tu étais un démon, a la passion possédée %u2026.

Me vois tu de cette folie, qui t%u2019écartes de tout le reste,
qui englouti tout, à en faire s%u2019arrêter les globes.
qui enlève les piles, à tous les appareils,
es tu avec moi vraiment, dans cette parcelle de terre, ou les trotteuses déconnent %u2026

Me vois tu vraiment de ces yeux là, de ces tripes qui ne demandent qu%u2019à se tordent.
Qui n%u2019aiment pas que mes mots, mais aussi leurs nuances%u2026.

Me vois tu au point que l%u2019on ne puisse jamais se faire du mal, que t%u2019es mon prolongement qu%u2019à ta moindre blessure je m%u2019entaille de ferraille, à en tomber malade.
toi mes poumons noirs, moi ton petit c%u0153ur qui trépane.

je te sens imbibé, au propane,
dangereusement, à se cloquer les doigts,
jamais dans le mélodrame.
Car Je hais ces gens là , qui crient fort a l%u2019orage ,
à la moindre goutte d%u2019eau, qui tombe dans l%u2019océan.
ils ne se voient pas, alors cherchent des excuses,
à la fuite de leur âme, qui perd en carburant.
Ils se sont rencontrés, en panne d%u2019inspiration
se croisant tête baissée, s%u2019trompant de pompe à essence%u2026
n%u2019es tu qu%u2019en fin de compte du simple diesel, qui cherche à me noyer ?
Ou exploses tu de moi, à débrider les chevaux %u2026.


j'adore écrire, si toi aussi, que tu es receptive à ce que j'ai écrit plus haut, dans les moindres nuances, alors je pense que tu ne dois pas perdre une seconde pour venir me trouver.

Que te dire, sinon te prévenir. Je suis un créatif, un écorché, inconventionnel, dépressif, une coque chavirée, rempli d'affres et de mondes dans un seul corps, il faut avoir l'esprit aventurier, etre chronophage pour tenter de vivre la moindre de mes pensées. Si tu es passionnée, toi que j%u2019attends, pas la première venue, toi sur mes ondes, toi passionnée, toi qui dévore mes lignes, tu te reconnaitras, si tu es du même bois. Une bouteille à la mer, pour tenter de te récupérer..

Ma photo n'est pas encore validee, mais si tu me voit vraiment dans mes nuances, je sais que tu viendras
je te cherches partout .... toi mon anonyme qui me reconnaitra dans la foule. .

• Passe-temps: lecture , ecriture

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