Quelques vers, écrits à l'aube d'une romance
Romance...
Et la noble éclosion, ô combien admirable
Sous les arbres pleurants et les saules rieurs
Les doigts entremêlés et déjà promeneurs
D’une étreinte promise aux amants vénérables
Semble offrir à l’hiver une teinte agréable
Puis dépeindre un refuge aux regrettés flâneurs
Semblables naguère à quelque bouquet de fleurs
Que l’on eût déposé dans un jardin de sable
C’est le germe fébrile et pourtant désirable
Qu’inéluctablement deux lèvres qui s’effleurent
Délaissent au regard d’un ciel impénétrable
Mais l’on voit se presser deux ou trois misérables
Témoins privilégiés de ce qui ne demeure
Avides de semer à nouveau cette fable
… Et la noble éclosion, ô combien admirable …
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